PARIS, 24 janvier (Reuters) - La FSU, premier syndicat de l'Education nationale, a appelé jeudi à une journée de "grève et d'action" contre le projet de réforme de la fonction publique, mais sans proposer de date.

Le gouvernement compte supprimer 120.000 postes de fonctionnaires d'ici la fin du quinquennat, dont 50.000 dans la fonction publique d'Etat.

"Il faut dire stop à ce projet", déclare la secrétaire générale de la centrale, Bernadette Groison, dans une interview à paraître vendredi dans les journaux du groupe de presse Ebra.

"La FSU appelle à une journée de grève et d’action, que nous souhaitons unitaire, pour donner un coup d'arrêt au projet du gouvernement", dit-elle.

La tenue d'une journée de grève unitaire dans la fonction publique ne fait pas l'unanimité, même si l'ensemble des organisations syndicales dénoncent le projet de réforme de la fonction publique.

Huit des neufs organisations syndicales représentatives (CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, FA-FP, CFE-CGC, CFTC) ont lancé lundi une pétition pour "exiger une revalorisation salariale" des agents.

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, Olivier Dussopt, a confirmé jeudi qu'il allait présenter avant le mois de mars un "avant-projet de loi" aux organisations syndicales. Le texte sera ensuite examiné en conseil des ministres à la fin du mois de mars. (Caroline Pailliez, édité par Danielle Rouquié)