CHBS. Vague de démissions à la CGT

Par Régis Nescop

Après l’épisode caniculaire, le mercure est monté d’un cran, ce mercredi, lors de l’assemblée générale de la CGT du CHBS. Sur fond de profonds désaccords avec leurs homologues de Port-Louis/Riantec, 36 militants de la section locale de Lorient sur les 45 présents ont démissionné et rejoint dans la foulée le syndicat de la Fédération autonome de la fonction publique hospitalière (FAFPH). C’est la crise !

En conflit avec leurs homologues de Port-Louis/Riantec, une partie du bureau de la CGT du CHBS a démissionné.
En conflit avec leurs homologues de Port-Louis/Riantec, une partie du bureau de la CGT du CHBS a démissionné. (Régis Nescop)

Ce n’est pas dans la tradition cégétiste de laver son linge sale en public. Cette fois, les querelles intestines qui minent le syndicat hospitalier depuis plusieurs mois, sur fond de fusion entre les établissements, ont éclaté au grand jour. Depuis le dernier CTE (comité technique d’établissement), le divorce est consommé entre la section locale de Lorient et celle de Port-Louis/Riantec. En cause ? Des comportements jugés excessifs le 28 juin dernier lors de l’« intrusion » de militants accompagnés de cheminots, de dockers et de représentants politiques (Front de gauche, PCF). « L’invective et les coups de force ne sont pas l’image que l’on se fait d’un vrai dialogue social. Il en va de notre crédibilité auprès des salariés », déplore Anne Pérennec, la responsable de la section locale de la CGT qui considère ne pas avoir été entendue par les instances départementales. Notamment dans la perspective des élections professionnelles de décembre 2018. « La répartition était totalement inégale et dogmatique ».


« Une démission logique » selon la CGT Riantec/Port-Louis


Conséquence, l’assemblée générale de ce mercredi a entraîné la démission des 36 militants sur les 45 présents. « C’est une décision difficile mais nécessaire », poursuit Anne Pérennec qui va désormais poursuivre son travail avec les démissionnaires au sein d’un syndicat autonome le FAFPH, symbole de leur nouvelle orientation. À la CGT de Port-Louis/Riantec, cette décision ne surprend pas même si elle n’avait pas été annoncée.

« La section de Lorient s’est éloignée des valeurs de la CGT en signant unilatéralement et manière complaisante avec la direction les protocoles sociaux concernant les établissements de Port-Louis/Riantec, du Faouët et de Quimperlé, considère Ludovic Benabès, secrétaire départemental de le CGT Action/Santé. Leur démission est la suite logique des derniers événements. Désormais, on va pouvoir avancer plus sereinement ». Ambiance !

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